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C... comme caractère

 

 

Candide

Le célèbre Candide est assurément le type du parfait optimiste doué d'une cécité mentale assez complète pour rester inaccessible aux coups du sort. Mais Candide eut un philosophe pour père et ne laissa guère de rejetons à son image. (Psychologie des temps nouveaux)

Capital

Un pays sans capital est un pays sans défense. (Hier et demain)

Le véritable capital, c'est l'intelligence. Et de ce capital, on ne peut en dépouiller personne. (La Psychologie politique et la défense sociale)

Capitalisme

Il est impossible de dire si le capitalisme disparaîtra dans l'avenir, on ne peut nier aujourd'hui qu'après avoir transformé le monde en moins d'un siècle, il reste l'élément indispensable de ses nouveaux progrès. (Hier et demain)

Caractère

La valeur de l'homme ne se mesure pas au niveau de son instruction, mais à celui de son caractère. (Aphorismes du temps présent)

La force du caractère, et non l'instruction, donne à l'homme une armature intérieure résistante. Privé de cette armature, il devient le jouet de toutes les circonstances. (Aphorismes du temps présent)

Cassandre

J'imagine que les philosophes solitaires, auxquels la réflexion permet de pressentir quelquefois l'enchaînement des événements, éprouvent des sentiments voisins de ceux jadis ressentis par Cassandre. Ils doivent se dire que l'arrêt d'incrédulité d'Apollon s'étend sans doute à toutes les prédictions des mortels essayant de dévoiler aux peuples les futurs dangers qui les menacent. L'histoire montre, en effet, que les prédictions ne sont jamais écoutées alors même qu'elles s'appliquent aux événements les plus faciles à pressentir. (Psychologie des temps nouveaux)

Causes

Les causes sont les logarithmes des effets. (L'Évolution de la Matière)

Si beaucoup d’événements restent incompris, c'est qu’on leur suppose des causes rationnelles. (Aphorismes du temps présent)

Causes (premières)

Dans l'état actuel des sciences, rien ne nous autorise à espérer que les causes premières d'un phénomène quelconque puissent jamais être pressenties. (L'Homme et les sociétés)

Céder

Gouverner c'est pactiser, pactiser n'est pas céder. (Hier et demain)

Dès qu'on entrevoit la nécessité de céder, il ne faut pas attendre le moment où il sera impossible de ne pas céder. (Aphorismes du temps présent)

Césars

Les Césars apparaissent toujours quand un peuple se livre à d'incessantes luttes intestines. (cité in La Psychologie politique et la défense sociale)

Le type du héros cher aux foules aura toujours la structure d'un César. Son panache les séduit, son autorité leur en impose et son sabre leur fait peur. (Psychologie des foules)

Chagrins

La plupart des chagrins et des joies de l'existence résultent de ce que nous attachons aux choses une importance disproportionnée à leur valeur. (Hier et demain)

Chance

La chance n'est pas, comme le disaient les anciens à propos de la fortune, une déesse aveugle. Elle accorde volontiers à l'optimiste les faveurs refusées au pessimiste. (Psychologie des temps nouveaux)

Changement

Plus on pénètre dans l'étude des phénomènes, plus on reconnaît que le changement est la loi absolue des choses. Les êtres vivants ne continuent à vivre qu'à l'expresse condition de se transformer sans cesse. Le monde minéral lui-même éprouve des transformations incessantes. (L'Homme et les sociétés)

L'état actuel du monde est le résultat de son état passé, comme la fleur est le résultat de l'évolution de la graine ; et c'est en vain qu'en examinant seulement la fleur et la graine on chercherait à connaître la série des changements qui permettront à l'une de revêtir un jour les formes de l'autre. (L'Homme et les sociétés)

Chef d'État

Un monarque, c'est un principe soutenu par l'opinion. (La Révolution française et la psychologie des révolutions)

Dans un régime démocratique, les chefs sont plus souvent disposés à obéir qu’à commander. Ils finissent ainsi par perdre tout prestige. (Les Incertitudes de l'heure présente)

Chine

Le récit des relations de l'Europe civilisée avec la Chine au dix-neuvième siècle est l'une des plus tristes pages de l'histoire de notre civilisation. Nos descendants sont peut-être appelés à l'expier chèrement un jour. Que pensera-t-on dans l'avenir de cette sanglante guerre, dite de l'opium [1839-1842], où la Chine se vit forcée à coups de canon d'accepter le poison que les Anglais avaient introduit chez elle et que le gouvernement chinois, effrayé des dangers qui résultaient de son usage, voulait proscrire ? (La Civilisation des Arabes)

La Chine découvrira vite ce que devient une société privée de l'armature lentement édifiée par le passé. Après quelques années de sanglante anarchie, il lui faudra rétablir un pouvoir dont la tyrannie sera nécessairement beaucoup plus dure que celle du régime renversé. (La Révolution française et la psychologie des révolutions)

Notre civilisation a brisé la grande muraille de la Chine et semé la ruine dans ces contrées lointaines. Par un juste retour des choses – qui prouve que les violations des lois morales s'expient toujours –, le flot dont nous avons brisé les digues déborde maintenant, et, de tous les dangers auxquels les peuples civilisés sont exposés, cette invasion est peut-être le plus grand. Les Chinois n'ont pas encore émigré en Europe, mais le moment n'en est pas loin. (L'Homme et les sociétés)

La Chine n'est pas encore entrée dans le mouvement industriel, mais nous entrevoyons le moment où elle va s'y lancer. On peut alors prévoir qu'avec son immense population elle deviendra en peu d'années le premier centre commercial du monde, le régulateur des marchés et que ce sera la Bourse de Pékin qui déterminera le prix des marchandises dans le reste de l'univers*. (Psychologie du socialisme)

* Écrits datés de 1898.

Chinois

La sobriété du Chinois, et son absence de besoins (sic), jointes à son esprit industrieux, ont produit ce résultat frappant, que toutes les fois qu'il vient faire concurrence aux ouvriers de nations qui se croient très supérieures, ces ouvriers sont obligés de lui céder la place. L'Amérique et l'Australie en sont réduites aujourd'hui à lui interdire leur territoire. (La Civilisation des Arabes)

Christianisme

C'est le christianisme qui introduisit l'intolérance dans le monde. Les guerres de religions qui ensanglantèrent le Moyen Âge, le monde antique ne les connut pas. (La vie des vérités)

Circonstances

On ne saurait juger des sentiments d'un être d'après sa conduite dans un cas déterminé. L'homme d'une circonstance n'est pas celui de toutes les circonstances. (Aphorismes du temps présent)

Civilisation

La civilisation est un flambeau dont la lumière s'accroît d'âge en âge et que les peuples les plus divers se sont passés tour à tour. (L'homme et les sociétés)

Une civilisation avancée contient des résidus de toutes les étapes successivement franchies. L'homme des cavernes et les barbares du temps d'Attila y ont des représentants. (Aphorismes du temps présent)

Le but de la civilisation, n’est pas de revenir à l’état de nature mais de s’en dégager définitivement. (L’homme et les sociétés)

Il n’est pas d’exemple de peuples arrivés à la civilisation sans discipline, sans respect des lois et sans morale. (Les incertitudes de l’heure présente)

Cohésion (sociale, nationale)

Si nous continuons à briser notre cohésion par des luttes intestines, des rivalités de partis, de basses persécutions religieuses, des lois entravant le développement industriel, notre rôle dans le monde sera vite terminé. Il faudra céder la place à des peuples solidement agrégés, ayant su s'adapter aux nécessités naturelles au lieu de prétendre remonter leur cours. (La Révolution française et la psychologie des révolutions)

Collectivisme

Tout individu travaillant à une oeuvre collective au succès de laquelle il n'est pas intéressé fournit un faible rendement. De ce principe psychologique, si méconnu des socialistes, résulte que les entreprises gérées par l'État coûtent cher et rapportent peu. (Hier et demain)

Colonisation

Le régime que les peuples civilisés imposent aujourd'hui [1881] aux nations conquises, ou simplement soumises, semble doux si on le compare à celui de ces conquérants asiatiques qui détruisaient tout sur leur passage, et pourtant jamais les destructions d'hommes par les barbares n'ont égalé en nombre les destructions indirectes causées par les invasions des peuples civilisés modernes. (L'Homme et les sociétés)

À l'égard des peuples qui ne sont pas civilisés du tout, c'est-à-dire les sauvages, la conduite des Européens a eu pour résultat leur destruction rapide. En Amérique et en Océanie, la destinée du sauvage en contact avec l'homme civilisé a toujours été identique à celle du lapin à portée du fusil du chasseur. De sauvages, il n'y en aura bientôt nulle part ; les derniers Peaux-Rouges disparaissent, grâce à la petite combinaison qui consiste à leur prendre leurs territoires de chasse, à les parquer dans des enclos où ils n'ont pas de quoi manger, et à les abattre ensuite comme des canards lorsque la faim les en fait sortir. En Océanie, les sauvages tendent également à disparaître complètement ; et des peuplades entières, comme les Tasmaniens, ont été anéanties au point qu'il n'en est pas resté un seul représentant. (La Civilisation des Arabes)

Nous avons été semer la guerre et la discorde chez ces nations lointaines, et troubler leur repos séculaire. C'est à leur tour maintenant de troubler le nôtre. (L'Homme et les sociétés)

Commander

L'art de commander n'est complet que s'il a pour soutien l'art de persuader. (Hier et demain)

Communisme

Le communisme, forme ultime de la puissance du nombre, semble représenter une évolution dernière des démocraties, en attendant leur terminaison par des dictatures personnelles suivant une loi que déjà formulait Platon* et plusieurs fois vérifiée au cours de l'histoire. (Bases scientifiques d'une philosophie de l'Histoire)

* "La tyrannie ne surgit et ne s'instaure dans aucun autre régime politique que la démocratie : c'est de l'extrême liberté que sort la servitude la plus totale et la plus rude." (Platon, La République)

Compétence

La compétence sans autorité est aussi impuissante que l'autorité sans compétence. (Hier et demain)

Concurrence

Pas de progrès sans concurrence, et par conséquent sans luttes industrielles. (Hier et demain)

Condition ouvrière

La triste condition de l'individu condamné dans une usine à un abrutissant travail engendre forcément dans son âme la haine de l'ordre social. L'usine a fait de l'ouvrier moderne un nomade sans patrie que rien n'attache au sol qui l'a vu naître ou aux institutions qui l'entourent. (L'Homme et les sociétés)

La corporation* exerçait à l'égard de l'ouvrier une tutelle très utile. Les ouvriers de chaque corps de métier étaient en réalité des associés sûrs de leurs débouchés. Il existait entre eux une sorte de solidarité qui exerçait une puissante action morale. Sans doute l'ouvrier avait infiniment moins de liberté que maintenant, et n'avait guère d'espoir de voir sa condition s'améliorer, mais en revanche il possédait beaucoup plus de sécurité et de stabilité dans les moyens d'existence qu'il n'en a aujourd'hui. La grande industrie a donné de nos jours à l'ouvrier plus de liberté apparente ; mais, en l'abandonnant entièrement à ses propres forces et le laissant à la merci de ces chômages fréquents que les crises industrielles modernes engendrent, elle a rendu sa situation plus précaire qu'autrefois. Soustrait à l'antique tutelle de la corporation, il n'a plus à compter dans l'impitoyable lutte pour l'existence que sur les ressources de son intelligence. (L'Homme et les sociétés)

* En Europe, les premières corporations remontent au début du XIe siècle. (N.D.A.)

Se reporter à un demi-siècle* en arrière suffit pour voir qu’avec une agriculture prospère et une industrie moyenne un peuple peut mener une vie beaucoup plus heureuse que celle résultant du développement exagéré de ses usines. (Hier et demain)

* Ces lignes datent de 1918.

La vie dans la caserne ou l’usine en attendant la mort sur les champs de bataille serait-elle vraiment l’aboutissement de tant de siècles de civilisation et d’efforts ? Autant vaudrait alors revenir à l’âge des cavernes. L’homme y vivait dans les dangers sans doute, mais il jouissait au moins de quelque liberté. (Hier et demain)

Conformisme

Rares sont les hommes osant agir et même penser autrement que leur entourage. Le nombre d'individus ayant des idées originales se trouve toujours pour cette raison infiniment restreint. On ne peut même en posséder qu'à la condition de rester solitaire. (La vie des vérités)

Confusion

La confusion des pouvoirs suit toujours la confusion des esprits. (Aphorismes du temps présent)

Connaître (se)

L'adage antique : « Connais-toi toi-même » est heureusement d'une réalisation impossible, car nous connaissant nous-mêmes, découvrant les luttes perpétuelles dont notre entendement est le siège, notre existence sombrerait dans un chaos d'incertitudes. S'ignorer vaut mieux parfois que se connaître. (Opinions et croyances)

Celui-là seul qui est parvenu à connaître à fond son caractère, arrive à se rendre compte quelquefois des motifs qui le poussent à agir et peut se tenir en garde contre les impulsions du moment ; mais où est ce froid penseur toujours cuirassé contre les illusions des sentiments, où est ce sage idéal connaissant à fond son cœur ? (L'Homme et les sociétés)

Conquêtes militaires

Une des vérités les mieux démontrées par les faits est qu'un pays ne gagne rien à vouloir s'annexer des territoires étrangers contre la volonté des peuples. (Hier et demain)

Laplace, dans son livre sur les probabilités, démontre « les avantages que la bonne foi a procuré aux gouvernements qui en ont fait la base de leur conduite. Voyez au contraire, ajoute-t-il, dans quel abîme de malheur les peuples ont été souvent précipités par l'ambition et par les perfidies de leurs chefs. Toutes les fois qu'une grande puissance enivrée de l'amour des conquêtes aspire à la domination universelle, le sentiment de l'indépendance produit entre les nations menacées une coalition dont elle devient presque toujours la victime. » Cette page écrite il y a plus d'un siècle contient des vérités qui resteront éternelles, quoique sans beaucoup de chances de recevoir une application pratique. (Hier et demain)

Je ne connais pas d'exemples dans l'Histoire d'une nation qui ait trouvé injuste qu'on la conduisît piller et conquérir un pays quelconque lorsque l'expédition avait réussi. [...] Ce n'est que quand une éducation un peu moins inintelligente que la nôtre aura pendant quelques générations éclairé les hommes sur leurs véritables intérêts, que nos conceptions actuelles et toutes les conséquences que ces conceptions entraînent pourront changer. (L'Homme et les sociétés)

Contagion mentale

C'est par le mécanisme de la contagion, jamais par celui du raisonnement, que se propagent les opinions et les croyances des foules. (Psychologie des foules)

La contagion mentale est un phénomène psychologique en vertu duquel les individus soumis à son influence agissent, non d'après leur volonté, mais selon celle des êtres qui les entourent. (Enseignements psychologiques de la guerre européenne)

Le vice aussi bien que la vertu se propage par contagion mentale. (Les incertitudes de l'heure présente)

Convictions

Quand des millions d'hommes professent certaines opinions et d'autres millions d'hommes des opinions exactement contraires, on peut être certain que ces convictions reposent sur des bases mystiques ou affectives, et nullement rationnelles. (Hier et demain)

Coutumes

Les coutumes constituent un des facteurs fondamentaux de la stabilisation sociale. Un peuple ne sort de la barbarie qu'après s'être plié au joug de la coutume et il y retourne dès que cet élément de stabilisation a perdu sa force. Les lois contribuent à fixer les coutumes, mais ne les créent pas. Pour être efficace, une loi doit codifier la coutume et non la précéder. (Bases scientifiques d'une philosophie de l'Histoire)

Couvents

Je considère qu'en tous pays la place d'une jeune fille est près de sa mère, et non dans ces asiles d'ignorance et de moralité douteuse qu'on nomme des couvents. (L'Homme et les sociétés)

Crimes

Les crimes des Princes ne sont plus grands que ceux des peuples, mais ils sont généralement plus dangereux. (Aphorismes du temps présent)

Crise

Il semblerait qu’arrivés à une certaine phase de leur existence, les peuples ne puissent progresser sans l’action de grandes crises bouleversant leur vie. Elles paraissent nécessaires pour les dégager de l’étreinte d’un passé devenu trop lourd, de préjugés et d’habitudes trop rigides. (Hier et demain)

Le caractère réel d’un peuple n’apparaît que dans les crises importantes de son histoire. (Hier et demain)

Critiquer

Les personnes ayant l'habitude de tout critiquer sont généralement celles qui possèdent le moins d'esprit critique. (Hier et demain)

Croisades

Une des plus funestes conséquences des croisades fut d'avoir établi pour des siècles l'intolérance dans le monde, et de lui avoir donné ce caractère de cruauté barbare qu'aucune religion n'avait connu encore. Avant les croisades, l'intolérance était assez grande, mais il était rare qu'elle allât jusqu'à la cruauté. Pendant les croisades, elle acquit un degré de frénésie furieuse qui se prolongea presque jusqu'à nos jours. Habitué à verser le sang, le clergé appliqua bientôt à la propagation de la foi et à l'extinction des hérésies les procédés d'extermination appliqués d'abord aux infidèles. La moindre velléité d'opposition lui paraissait digne des plus affreux supplices. Les massacres des Juifs, des Albigeois et des diverses catégories d'hérétiques, l'Inquisition, les guerres de religion et toutes ces luttes qui ensanglantèrent l'Europe pendant si longtemps, furent les conséquences du funeste esprit d'intolérance développé par les croisades. (La Civilisation des Arabes)

Croyances

Des croyances tout à fait nouvelles, les peuples n'en n'ont guère connues. Des religions qui semblent originales quand on ne considère qu'une phase avancée de leur évolution telle le bouddhisme, le christianisme et l'islamisme, sont en réalité de simples efflorescences de croyances antérieures. Elles n'ont pu se développer que lorsque les croyances qu'elles remplacent avaient, par l'usure du temps, perdu leur empire. (Psychologie du socialisme)

Peut-on supposer un peuple dépourvu de croyances religieuses ? Le monde n'en a pas encore connu et probablement n'en connaîtra jamais. Le besoin mystique d'une foi directrice et stabilisatrice semble irréductible. (Bases scientifiques d'une philosophie de l'Histoire )

Ce n'est pas avec la raison, c'est le plus souvent contre elle, que s'édifient les croyances capables d'ébranler le monde. (Hier et demain)

On ne discute pas plus avec les croyances des foules qu'avec les cyclones. (Psychologie des foules)

Dès qu'une croyance nouvelle se répand, on voit se grouper autour d'elle beaucoup d'hommes indifférents à cette croyance, mais y trouvant des prétextes pour assouvir leurs passions et leurs convoitises. (La Révolution française et la psychologie des révolutions)

La plus forte raison qu'ont les hommes d'adhérer à une croyance, et il est fort rare que cette raison ne soit pas la seule, c'est, d'une part, que cette croyance a été celle de leurs ancêtres, et, de l'autre, qu'elle est celle de leur entourage. (L'Homme et les sociétés)

 

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