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I... comme idéal

 

Idéal

Passer de la barbarie à la civilisation en poursuivant un rêve, puis décliner et mourir dès que ce rêve a perdu de sa force, tel est le cycle de la vie d'un peuple. (Psychologie des foules)

La décadence commence pour un peuple le jour où il ne possède plus un idéal universellement respecté, et pour la défense duquel chacun soit prêt à se dévouer. (La Civilisation des Arabes)

Pas de prospérité pour un peuple sans un idéal respecté. Cet idéal le guide, comme une boussole oriente la direction du navire. (Aphorismes du temps présent)

Les bouleversements et l’anarchie actuelle du monde continueront jusqu’au jour où les besoins mystiques, qui ne sauraient périr, puisqu’ils font partie de la nature humaine, auront créé un idéal nouveau ne se heurtant pas aux nécessités économiques qui transforment l’âge moderne. (L’évolution actuelle du monde)

À défaut de communauté ethnique, la foi en un même idéal religieux, politique ou social, peut créer chez un peuple l’identité de pensées et de conduite nécessaire au maintien de son existence. (Hier et demain)

Idées

Au cours de l’histoire, les hommes se sont fait tuer pour des idées beaucoup plus que pour satisfaire des besoins matériels. (La Psychologie politique et la défense sociale)

Il est aussi difficile de vivre avec les hommes ne changeant jamais d’idées qu’avec ceux qui en changent constamment. (Les incertitudes de l’heure présente)

S'il est difficile d'imposer une idée nouvelle, il ne l'est pas moins de détruire une idée ancienne. L'humanité s'est toujours cramponnée désespérément aux idées mortes et aux dieux morts. (Lois psychologiques de l'évolution des peuples)

Idées fausses

Une idée fausse n'ayant à tenir compte ni des réalités, ni des vraisemblances, se présente généralement sous un aspect plus séduisant qu'une idée vraie. (Hier et demain)

Les plus sanguinaires conquérants sont moins dévastateurs que les idées fausses. (La vie des vérités)

Ignorance

La guerre funeste qui a ravagé la France pendant les désastreuses années 1870-1871 et la terrible crise sociale qui l’a suivie ont prouvé aux esprits les plus aveugles les dangers de l’ignorance et la nécessité d’une instruction plus grande et plus complète. Ce n’est pas avec les déclamations vaines des orateurs sur la liberté, la fraternité, la justice, les droits des citoyens, qu’on apprendra aux foules que l’homme ne peut compter que sur sa persévérance, son instruction et son travail pour vivre et maintenir son rang, et qu’on lui donnera les moyens nécessaires pour y parvenir. [...] Dans les sociétés modernes, le plus dangereux des vices est l’ignorance. (La Vie, Physiologie humaine appliquée à l’hygiène et à la médecine)

Illusions

Les illusions correspondent à d'irréductibles besoins de la mentalité humaine, puisque leur influence se montra toujours prépondérante à travers l'histoire. À toutes les époques des millions d'hommes se trouvèrent prêts à se sacrifier pour elles. C'est au nom d'illusions que de grands empires ont été détruits et d'autres fondés. (Hier et demain)

C'est en poursuivant des illusions que l'homme a réalisé des progrès qu'il ne cherchait pas. (Aphorismes du temps présent)

Celui-là seul qui est parvenu à connaître à fond son caractère, arrive à se rendre compte quelquefois des motifs qui le poussent à agir et peut se tenir en garde contre les impulsions du moment ; mais où est ce froid penseur toujours cuirassé contre les illusions des sentiments, où est ce sage idéal connaissant à fond son cœur ? (L'Homme et les sociétés)

Les illusions pénètrent lentement dans l'âme des foules, mais lorsqu'elles y sont implantées, c'est pour longtemps, et il est impossible d'en prévoir les ravages. (La Psychologie politique et la défense sociale)

L'illusion est trop chère au cœur de l'homme, et joue un trop grand rôle dans les mobiles de ses actions, pour qu'il lui soit possible d'exister sans elle. Une humanité à laquelle on enlèverait toutes ses croyances, dont on briserait tout idéal et qui verrait nettement la réalité des choses, serait bientôt condamnée à périr. (L’Homme et les sociétés)

Impartialité

L'impartialité en politique est impossible parce que l'homme impartial aurait immédiatement contre lui tous les partis, y compris celui auquel il appartient. (Les Incertitudes de l'heure présente)

Impérialisme civilisationnel

Il faut s'être formé à cette conception superficielle des choses, que donne notre dangereuse éducation classique, pour s'imaginer que des institutions exactement adaptées par des siècles de remaniements et d'efforts aux besoins d'un peuple puissent s'adapter utilement à ceux d'un autre. Vouloir obliger un poisson à respirer dans l'air sous le prétexte que la respiration aérienne s'observe chez tous les animaux élevés ne serait pas moins sage. Dans le même milieu où le mammifère trouvait la vie, le poisson trouverait bientôt la mort. (La Civilisation des Arabes)

Par le fait seul de la diversité de leur constitution mentale, des peuples différents ne sauraient subsister longtemps sous un régime identique. [...] Autant essayer de persuader les poissons de vivre dans l’air, sous prétexte que la respiration aérienne est pratiquée par tous les animaux supérieurs. (Lois psychologiques de l’évolution des peuples)

Aucune idée ne pourrait être plus chimérique que celle de plier au même joug des races trop différentes. Alors même que ce joug serait de fer, il ne réussirait qu’à s’imposer un instant. [...] Tous les grands empires réunissant des peuples dissemblables ne peuvent être créés que par la force et sont condamnés à périr par la violence. Ceux-là seuls peuvent durer qui se sont formés lentement, par le mélange graduel de races peu différentes, croisées constamment entre elles, vivant sur le même sol, subissant l’action d’un même climat, ayant les mêmes institutions et les mêmes croyances. Ces races diverses peuvent alors, au bout de quelques siècles, former une race nouvelle parfaitement homogène. (L’Homme et les sociétés)

Un peuple est libre de qualifier d'immortels les principes qui le guident, mais il n'a point le droit de les imposer à d'autres nations de mentalités différentes. Les métaphysiques politiques sont aussi respectables que les métaphysiques religieuses, à la condition qu'elles ne prétendent pas s'imposer par la force. (Hier et demain)

Impulsions

L'être qui ne sait pas dominer ses impulsions devient facilement l'esclave de ceux qui lui proposent de les satisfaire. (Les Incertitudes de l'heure présente)

La caractéristique des natures primitives est de céder facilement à leurs impulsions. Il faut une longue éducation ancestrale pour apprendre au cerveau à dominer les impulsions des sens, et acquérir ainsi ce self-control que les Anglais considèrent comme une des plus importantes qualités du caractère. (Les Incertitudes de l'heure présente)

Inconscient

L'inconscient, où s'élaborent les motifs de beaucoup de nos actes, représente une condensation de l'âme des aïeux. (Hier et demain)

On peut comparer la vie intellectuelle à ces petits îlots, sommets d'immenses montagnes sous-marines invisibles. Les immenses montagnes représentent l'inconscient. (Les opinions et les croyances)

L'inconscient est en grande partie un résidu ancestral. Sa puissance tient à ce qu'il représente l'héritage d'une longue série de générations qui chacune y ajoutèrent quelque chose. [...] S'il nous guide dans l'immense majorité des actes de la vie journalière, il nous domine souvent et nous aveugle toujours. Ne le regrettons pas trop car une claire vision du sort à venir rendrait l'existence bien misérable. Le bœuf ne brouterait plus tranquillement l'herbe du chemin qui le conduit à l'abattoir, et la plupart des êtres reculeraient d'horreur devant leur destinée. (Opinions et croyances)

Indiscipline

Dans la famille aussi bien qu'à l'école, à l'atelier et à l'usine, l'autorité du père, du maître et du patron s'affaisse chaque jour davantage*. L'insoumission grandit. Partout se constate l'impuissance des chefs à se faire obéir. L'indiscipline s'accompagne, aujourd'hui, de certains symptômes de désagrégation morale dont voici les principaux : antipathie pour toute espèce de contrainte ; décroissance continue du prestige des lois et de celui des gouvernements ; haine générale des supériorités, aussi bien celles de la fortune, du talent et que celles de l'intelligence ; absence de solidarité entre les diverses couches sociales et lutte des classes ; dédain profond des anciens idéals de liberté et de fraternité… (Le déséquilibre du monde)

L'indiscipline s'accompagne, aujourd'hui*, de certains symptômes de désagrégation morale dont voici les principaux : antipathie pour toute espèce de contrainte ; décroissance continue du prestige des lois et de celui des gouvernements ; haine générale des supériorités, aussi bien celles de la fortune que celles de l'intelligence ; absence de solidarité entre les diverses couches sociales et lutte des classes ; dédain profond des anciens idéals de liberté et de fraternité ; progrès des doctrines extrémistes prêchant la destruction de l'ordre social établi, quel que soit, d'ailleurs, cet ordre ; substitution de pouvoirs collectifs autocratiques à toutes les anciennes formes de gouvernement. (Le Déséquilibre du monde)

* Rappelons que ces lignes ont été écrites en 1923.

Individualisme

Un égoïsme sans bornes se développe partout. L’individu finit par n’avoir plus d’autre préoccupation que lui-même. Les consciences capitulent, la moralité générale s’abaisse et graduellement s’éteint. L’homme perd tout empire sur lui-même. Il ne sait plus se dominer ; et qui ne sait se dominer est condamné bientôt à être dominé par d’autres. (Les Lois psychologiques de l’évolution des peuples)

Individu(s)

En venant à la lumière, l'individu apporte avec lui un long passé. C'est durant ce passé, pendant lequel chacun de ses ancêtres a déposé sa trace, que s'est formée la constitution mentale qui le guidera pendant sa vie. Au passé légué par nos pères, chaque génération peut ajouter quelque chose, mais ce quelque chose est toujours bien minime si on le compare à l'héritage apporté en naissant. (L'Homme et les sociétés)

Tout être porte en lui des possibilités latentes de caractère léguées par ses divers aïeux, que les événements font surgir. (Hier et demain)

Dans les sociétés nouvelles en voie de formation, l’individu isolé sera vite écrasé. Il ne pourra y prospérer qu’en s’agrégeant à des groupes possesseurs d’intérêts semblables. (Hier et demain)

Industriels

Les futurs maîtres de la science, de l'industrie et du commerce seront des hommes possédant esprit d'initiative, sens de l'observation, volonté et domination d'eux-mêmes. (La Psychologie politique et la défense sociale)

Industrialisation

L'âge industriel a définitivement envahi le monde. La supériorité d'un peuple n'est plus caractérisée par le développement de sa philosophie, de sa littérature et de ses arts, mais par sa richesse en houille et sa capacité technique. (Hier et demain)

La vie dans la caserne ou l’usine en attendant la mort sur les champs de bataille serait-elle vraiment l’aboutissement de tant de siècles de civilisation et d’efforts ? Autant vaudrait alors revenir à l’âge des cavernes. L’homme y vivait dans les dangers sans doute, mais il jouissait au moins de quelque liberté. (Hier et demain)

Industrie

La richesse d’un pays ne réside pas dans des billets sans garantie qu’il peut émettre à volonté, mais dans son industrie et son agriculture. (Les incertitudes de l’heure présente)

Influence

Quelque obscure ou brillante que puisse être l'Histoire politique d'un peuple, l'importance réelle du rôle qu'il joue dans le monde peut se mesurer finalement à son influence civilisatrice et à la somme des découvertes qui lui sont dues. (La Civilisation des Arabes)

On peut anéantir un peuple, brûler ses livres, détruire ses monuments ; mais l'influence qu'il a su acquérir est souvent plus résistante que l'airain : il n'est pas de puissance humaine capable de la détruire. Les siècles y réussissent à peine. (La Civilisation des Arabes)

Iniquités

Il est toujours dangereux pour une nation d’avoir un passé trop chargé d’iniquités. (Hier et demain)

Initiative

On trouve plus facilement mille hommes prêts à obéir qu’un seul capable de prendre une initiative. (Les Incertitudes de l'heure présente)

Dans la phase actuelle du monde aucune intervention étatiste, si judicieuse qu’on la suppose, ne saurait remplacer l’initiative individuelle, l’amour du travail, le jugement et la compétence. (Psychologie des temps nouveaux)

Inspiration

Plus l'intelligence est élevée, plus l'activité automatique des cellules cérébrales est grande. Faible chez les esprits paresseux, cette activité atteint son plus haut degré chez l'homme de génie. Chez le grand orateur et le grand écrivain, les idées et les mots se présentent spontanément à la pensée, et ils n'ont plus qu'à les prononcer ou les transcrire. Ce qu'on nomme l'inspiration n'est que ce travail automatique porté à sa plus haute puissance. Elle est le résultat d'une élaboration souterraine accomplie dans les régions les plus profondes de l'intelligence. L'écrivain, le poète, l'inventeur, n'ont ensuite qu'à transcrire les fruits de l'activité inconsciente de leur esprit. Leur travail réel consiste d'une part à réunir les matériaux sur lesquels pourra s'exercer cette activité automatique et ensuite à appliquer leur esprit au sujet sur lequel cette même activité devra se manifester. On peut comparer ce travail à celui d'un individu qui, pour résoudre un problème avec une machine à calculer dont il ignore le mécanisme, n'a qu'à poser certains chiffres à une extrémité de la machine et à la mettre en jeu pour voir immédiatement apparaître à son autre extrémité les combinaisons de nombres formant la solution cherchée. Dans ce cas, comme dans tous ceux analogues qu'il serait possible d'invoquer, il n'y a que les résultats qui apparaissent. (L'Homme et les sociétés)

Instinct(s)

Alors que l'intelligence tâtonne et ne trouve pas toujours, l'instinct va droit au but, sans hésiter jamais, bien que ce but soit inconnu. (L'Homme et les sociétés)

Institutions

Loin d’être le point de départ d’une évolution politique, une institution en est simplement le terme. (La Psychologie politique et la défense sociale)

Les institutions, n'étant que l'expression des besoins et des sentiments de la nation où elles ont pris naissance, ne peuvent changer que lorsque ces besoins et ces sentiments ont eux-mêmes changé. L'histoire démontre que leur transformation ne peut se faire que par une série d'accumulations héréditaires et par conséquent avec une lenteur extrême. [...] Lorsque nous voyons un peuple posséder les mêmes institutions depuis longtemps, nous pouvons affirmer que ce sont les meilleures qui puissent lui convenir. (La Civilisation des Arabes)

La lenteur extrême avec laquelle se forment et se transforment les institutions des peuples fait que nous n'apercevons généralement les transformations que lorsqu'elles ont été consacrées par quelque grand législateur. Nous attribuons naturellement alors à ce dernier la création de codes qui sont en réalité la conséquence d'un long travail antérieur. (La Civilisation des Arabes

Ce ne sont pas les institutions qui font la valeur des âmes, mais les qualités des âmes qui font celles des institutions. (Psychologie des temps nouveaux)

Depuis l'aurore des temps historiques, toutes les institutions politiques et sociales ont été fondées sur des croyances religieuses, et sur la scène du monde, les dieux ont toujours joué le premier rôle. (Rôle du caractère dans la vie des peuples)

Un peuple ne peut pas plus transmettre à un autre ses institutions, que lui léguer son âme. (Aphorismes du temps présent)

Instruction

En imposant à tous les élèves une instruction identique, on obtient le minimum de rendement avec un maximum d'efforts. (Les Incertitudes de l'heure présente)

Au lieu de se borner, comme on le fait si généralement encore, à bourrer la mémoire de l'individu de faits destinés à être oubliés bientôt, il serait infiniment préférable de l'habituer à exercer son jugement ; on lui donnerait ainsi la méthode, c'est-à-dire cette aptitude à associer convenablement les éléments qui se présenteront à lui, à juger de leur valeur et à en tirer tout le parti possible. (L'Homme et les sociétés)

Intelligence

Entre l'acte par lequel la diatomée construit sa merveilleuse coquille microscopique, et l'opération intellectuelle qui amena Pascal à découvrir le baromètre, il y a une distance immense, mais il n'y a pas d'abîme. (L’Homme et les sociétés)

L'intelligence tendant souvent à paralyser l'action, il n'est jamais avantageux pour un peuple d'avoir plus d'intelligence que de caractère. (Hier et demain)

Interdépendance

Si la notion d’interdépendance des peuples n’arrive pas à remplacer celle d’hégémonie, l’Europe devra subir des guerres d’extermination qui la plongeront dans une décadence sans espoir. (Les incertitudes de l’heure présente)

Aimez-vous les uns les autres, conseillent inutilement les religions ; supportez-vous, exigent simplement les codes. Aidez-vous deviendra la maxime de l’avenir quand les peuples auront découvert l’interdépendance qui les lie. (Les incertitudes de l’heure présente)

Interventionnisme

Un grand progrès pour les peuples fut d’organiser contre la force individuelle une force sociale plus puissante. Le principal progrès social de l’avenir, progrès lointain encore, sera de substituer à la force agressive d’un seul peuple la force collective de tous les autres. (Hier et demain)

Intransigeance

La vie politique et sociale n’étant possible qu’au moyen de transactions et de compromis, l’intransigeance constitue la plus dangereuse des doctrines. (Les incertitudes de l’heure présente)

Le véritable homme d’État se montre parfois intransigeant dans ses discours, mais jamais dans ses actes. Les nécessités qui régissent la vie des peuples modernes ne sont pas compatibles avec l’intransigeance. (Hier et demain)

Intuition

L'intuition est souvent supérieure à la raison. Elle fait deviner à des femmes raisonnant mal des choses incomprises d'hommes raisonnant très bien. (Aphorismes du temps présent)

Inventions

Les historiens ont toujours cru devoir accoler, devant chaque invention, le nom d'un homme. Et pourtant, parmi les grandes inventions qui ont transformé le monde, telles que l'imprimerie, la poudre, la vapeur, la télégraphie, il n'en est pas une dont on puisse dire qu'elle a été créée par un seul homme. Quand on étudie la genèse de telles découvertes, on voit qu'elles sont toujours nées d'une longue série d'efforts préparatoires : l'invention finale n'est qu'un couronnement. (Revue scientifique)

Irrationnel

L’irrationnel a toujours constitué un des plus puissants mobiles d’action que l’histoire ait connu. (Psychologie du socialisme)

Dans l'histoire, l'apparence a toujours joué un rôle beaucoup plus important que la réalité. L'irréel y prédomine sur le réel. (Psychologie des foules)

Islamisme

Bien peu de religions ont eu un pareil empire sur les âmes, aucune peut-être n'en a exercé de plus durable. Le Coran est le véritable pivot de la vie en Orient, et nous retrouvons son influence dans les moindres actes de l'existence. (La Civilisation des Arabes)

Il n'y a jamais eu dans l'islamisme d'inquisition chargée de faire prévaloir par le fer et le feu une doctrine sur l'autre. (La Civilisation des Arabes)

Alors que la plupart des religions plus anciennes perdent chaque jour de leur empire sur les âmes, l'islamisme conserve toute sa puissance. (La Civilisation des Arabes)

L’islamisme est aujourd’hui la seule religion en expansion. Si nous considérons que les religions ont toujours constitué le plus important des facteurs capables d’agir sur la conduite des hommes, nous pouvons être certains que le rôle des Musulmans dans l’histoire est loin d’être terminé. (Premières Conséquences de la guerre)

La grande force politique de l'islamisme fut de donner à des races diverses cette communauté de pensée qui constitua toujours un des plus énergiques moyens de solidariser des hommes de races différentes. (Le déséquilibre du monde)

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