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M... comme meneurs d'hommes

 

Mahomet

C'est une merveilleuse histoire que celle de cet halluciné illustre dont la voix soumit ce peuple indocile, qu'aucun conquérant n'avait pu dompter, au nom duquel furent renversés les plus puissants empires, et qui, du fond de son tombeau, tient encore des millions d'hommes sous sa loi. S'il faut juger de la valeur des hommes par la grandeur des œuvres qu'ils ont fondées, nous pouvons dire que Mahomet fut un des plus grands hommes qu'ait connus l'histoire. (La civilisation des Arabes)

Majorité (gouvernementale)

Les grandes questions à résoudre au sein des parlements ne peuvent être résolues qu'avec une majorité fortement groupée autour d'un homme d'État capable de la diriger et non avec ces majorités de hasard que la même semaine voit naître et disparaître. Tous les autres moyens proposés, y compris l'édification de nouvelles Constitutions, représentent de vaines paroles. (Le déséquilibre du monde)

Manipulation

Connaître l'art de manier les sentiments des hommes, c'est devenir leur maître. (Opinions et croyances)

Mathématiques

Présentée sous forme mathématique, l'erreur acquiert un grand prestige. Le sceptique le plus endurci attribue volontiers aux équations de mystérieuses vertus. (Aphorismes du temps présent)

Matière

La matière n'est qu'une forme stable d'énergie et rien d'autre. (L'Évolution de la matière)

Mariage

Aujourd'hui, le mariage et la famille ne ressemblent en rien à ce qu'ils étaient, non seulement dans la société antique, mais il y a à peine quelques siècles. Le mariage n'est plus guère maintenant qu'une association d'intérêts entre gens qui ne se connaissent pas, et qui, lorsqu'ils se connaissent, en arrivent trop souvent à se détester cordialement, jusqu'au jour où la nécessité les oblige à reconnaître qu'il est plus sage de se supporter. (L'Homme et les sociétés)

Massacres

L’incendie des cathédrales, des bibliothèques et des oeuvres d’art, les massacres systématiques, les déportations d’esclaves, représentent un recul de la civilisation qui, en se prolongeant, pourrait devenir définitif et priver les peuples de toutes les conquêtes morales élaborées par des siècles d’efforts. (Hier et demain)

Maux

Il est parfois plus facile à un peuple de supporter ses maux que les remèdes employés pour les guérir. (Hier et demain)

Meneurs d'hommes

Les grands manieurs d'hommes furent toujours des créateurs de désirs. Les réformateurs ne font que substituer un désir à un autre. (Aphorismes du temps présent)

Milieu

Pendant toute la durée de leur existence, les êtres vivants ont à subir, outre l’influence exercée par leurs ascendants, celle des milieux où ils sont plongés. Cette influence est considérable et tend à modifier les aptitudes léguées par l’hérédité, car les êtres vivants possèdent la faculté de s’adapter au milieu où ils vivent. C'est même, par suite de la transmission héréditaire des modifications produites par ce milieu que se fait la transformation des espèces et des races. (La Vie, Physiologie humaine appliquée à l’hygiène et à la médecine)

Militaire (puissance)

Si la puissance militaire suffit pour fonder un empire, elle est impuissante à elle seule à le faire durer. Sa prospérité n'est possible qu'avec certains matériaux de civilisation, et ne se maintient qu'aussi longtemps que ces derniers subsistent. (La Civilisation des Arabes)

Métaphysique (spéculation)

Les dissertations sur la vanité des choses et sur les mystères qui nous enveloppent ne doivent pas trop retenir nos pensées. La vraie sagesse est de suivre sa destinée, sans se préoccuper des buts mystérieux d’un univers que nous ne comprenons pas. Que serait la vie des éphémères ne vivant qu’un jour s’ils employaient leur temps à disserter sur la brièveté de ce seul jour ? (Hier et demain)

Plus haut que les faits, plus haut que ces hiérarchies de nécessités qui mènent l’univers et que nous nommons lois, se trouve la région inexplorée des causes et à son sommet, sans doute une cause unique, raison première des mondes et d’où tout dérive. Mais malgré l’avidité avec laquelle l’homme a toujours essayé de soulever le voile qui cache à ses yeux ces désespérantes inconnues, la constante impuissance de ces tentatives n’a servi qu’à montrer à quel point elles sont inaccessibles pour lui. Et, si jamais il est donné à un être humain de les aborder et de les comprendre, c'est être, héritier des progrès accumulés pendant des milliers d’années, devra être infiniment supérieur à nous-mêmes et vivra sans doute à un âge où la poussière de toutes les races actuelles sera depuis longtemps dispersée. (La Vie, Physiologie humaine appliquée à l’hygiène et à la médecine)

Milieu

Pendant toute la durée de leur existence, les êtres vivants ont à subir, outre l’influence exercée par leurs ascendants, celle des milieux où ils sont plongés. Cette influence est considérable et tend à modifier les aptitudes léguées par l’hérédité, car les êtres vivants possèdent la faculté de s’adapter au milieu où ils vivent. C'est même, par suite de la transmission héréditaire des modifications produites par ce milieu que se fait la transformation des espèces et des races. (La Vie, Physiologie humaine appliquée à l’hygiène et à la médecine)

Militarisme

La militarisation du monde civilisé et toutes les régressions qui en seront la suite deviendront peut-être les caractéristiques du siècle actuel. (Hier et demain)

L'exagération des armements, créatrice de la puissance d'un peuple, finit par entraîner sa ruine. Les empires fondés uniquement sur le militarisme succombent par le militarisme. La décadence de l'Empire Romain commença dès qu'il n'eut plus que des forces militaires pour soutien. (Hier et demain)

À l’avenir, ce ne seront sans doute pas les pays les plus peuplés, mais ceux possédant le plus d’engins de destruction, qui acquerront la prédominance militaire. (Hier et demain)

Ministre

Un ministre ne saurait être le même homme au pouvoir et hors du pouvoir. Au pouvoir, il s'occupe nécessairement des intérêts généraux. Hors du pouvoir, il perçoit seulement ses intérêts personnels, dont le plus essentiel est de remonter au pouvoir. (Lois psychologiques de l'évolution des peuples)

La valeur d'un ministre dépend beaucoup de son entourage, mais l'art de choisir les hommes est encore plus difficile que celui de les gouverner. (Hier et demain)

« Tel homme devenu ministre aurait dû être simple cocher et tel autre, resté cocher, mériterait d'être ministre », disait Napoléon. Sans doute, mais comment faire la distinction et découvrir les vraies capacités ? (Hier et demain)

Minorité

Une minorité brutale et hardie conduira toujours une majorité craintive et irrésolue. Ceci explique la marche constante vers les extrêmes observée dans toutes les assemblées révolutionnaires. (La Révolution française et le psychologie des révolutions)

Miracle

Si on appelait miracle tout ce qui est incompréhensible, la vie d'un être quelconque devrait être considérée comme un miracle. (Aphorismes du temps présent)

Mode

L'influence de la mode est si puissante qu'elle nous oblige parfois à admirer des choses sans intérêt et qui sembleront même quelques années plus tard d'une extrême laideur. (Les Opinions et les croyances)

Modèles

Ce n'est pas avec des arguments, mais avec des modèles, qu'on guide les foules. A chaque époque, il y a un petit nombre d'individualités qui impriment leur action et que la masse inconsciente imite. Il ne faudrait pas cependant que ces individualités s'écartassent par trop des idées reçues. L'imitation serait alors trop difficile et leur influence nulle. (L'Homme et les sociétés)

Mœurs

Les peuples dont la civilisation a trop adouci les mœurs et paralysé les qualités de caractère lutteront toujours difficilement contre des races [races au sens "psychologique" du terme] douées à la fois de subconscience bestiale, de discipline rigide, du désir de conquêtes et de l'amour du pillage. (Hier et demain)

On croyait jadis que la science adoucirait les mœurs. L’expérience prouve, au contraire, qu’elle a rendu les guerres beaucoup plus féroces et meurtrières que celles du passé. (Les incertitudes de l’heure présente)

Moi

Le moi extériorisé représente habituellement un personnage d'emprunt mensonger. Il l'est, non pas seulement, parce que nous nous supposons beaucoup de qualités et ne reconnaissons guère nos défauts, mais encore parce que si le moi contient une petite portion d'éléments conscients, à la rigueur connaissables, il est, en grande partie, formé d'éléments inconscients presque inaccessibles à l'observation. (Opinions et croyances)

Notre moi est un total. Il se compose de l'addition d'innombrables moi cellulaires. Chaque cellule concourt à l'unité du moi comme chaque soldat à l'unité d'une armée. L'homogénéité des milliers d'individualités qui la composent résulte seulement d'une communauté d'action que de nombreuses causes peuvent détruire. (Opinions et croyances)

Ce moi, que la philosophie ancienne considérait comme une sorte de personnalité mystérieuse placée au fond de nous-même, loin de pouvoir être considéré comme quelque chose d'unique, doit être envisagé comme un total d'éléments fort nombreux. Ce qui, à un moment donné, constitue le moi, c'est-à-dire cette sorte de chose interne que nous opposons à tout le dehors, n'est que le total des sensations, sentiments, idées, volitions présents à l'esprit à ce moment. Son unité est aussi fictive que l'est celle d'une armée. (L'Homme et les sociétés)

Il n'est pas besoin d'observations bien longues pour reconnaître à quel point sous le flux des événements notre moi se modifie sans cesse. Le moi de l'enfant n'est pas celui du jeune homme, et celui du jeune homme n'est pas celui du vieillard. L'agrégat complexe de sentiments, idées, volitions, constitutif du moi qui, il y a six mois, a pris telle résolution, regrettée aujourd'hui, n'était en aucune façon l'agrégat qui la regrette maintenant. On pourrait dire aussi, du reste, que ce moi nouveau n'appartient pas non plus au même individu, car la physiologie démontre que dans cet intervalle de temps les éléments constitutifs du corps se sont renouvelés entièrement. (L'Homme et les sociétés)

Monarchies

Les seules monarchies pouvant subsister seront celles de pays où le souverain ne gouverne pas et constitue simplement un symbole de l'unité nationale. (Hier et demain)

Ces grandes monarchies absolues, où tous les pouvoirs sont réunis en une seule main, ont une puissance irrésistible pour conquérir, mais ne peuvent prospérer qu'à la condition d'avoir toujours à leur tête des hommes très supérieurs. Le jour où ces derniers viennent à manquer tout croule à la fois. (La Civilisation des Arabes)

Monde animal

La nature n'a nullement établi entre les animaux et l'homme l'abîme profond que nous essayons de marquer par les termes méprisants de notre langage. Pour nous, la femelle d'un animal n'est pas enceinte, mais pleine; elle n'accouche pas, elle met bas ; elle ne meurt pas, elle crève ; elle n'est pas enterrée, mais enfouie. Notre dédain pour les animaux n'est dû qu'à l'ignorance de notre parenté avec eux. (Hier et demain)

S'il apparaissait sur la terre une race d'hommes dont l'intelligence fût à la nôtre ce qu'est cette dernière à celle des animaux, nul doute que ces êtres transcendants ne nous traitassent exactement comme nous traitons les autres espèces vivantes. Ils nous réduiraient en esclavage, nous feraient éventrer dans les bois par leurs chiens pour se distraire, nous disséqueraient vifs au besoin pour faire des expériences, et finalement nous enverraient à l'abattoir après engraissage convenable, quand nous ne pourrions plus travailler pour eux. Cette race supérieure posséderait peut-être des philosophes qui invoqueraient, pour justifier cette conduite à notre égard, exactement les mêmes raisons que nous invoquons pour justifier nos procédés à l'égard des animaux, lorsque par hasard nous nous donnons la peine de la justifier. (L'Homme et les sociétés)

Monde moderne

Le monde moderne ressemble à une immense ménagerie dont toutes les cages auraient les portes ouvertes. (Psychologie des temps nouveaux)

Mondialisation

L'art de gouverner consiste aujourd'hui à s'adapter le mieux possible à des nécessités extérieures sur lesquelles les volontés individuelles ne sauraient agir. Sans doute chaque pays constitue toujours une patrie. Mais le monde de la science, de l'industrie, des relations économiques ne forme plus qu'un seul monde, ayant ses lois d'autant plus rigoureuses que la nécessité et non les codes les impose. Sur le terrain économique et industriel, aucun pays n'a aujourd'hui là liberté de se conduire à sa guise, et cela simplement parce que l'évolution de l'industrie, de l'agriculture et du commerce a des répercussions nombreuses chez tous les peuples. (Psychologie du socialisme)

Monothéisme

On peut bien citer des religions qui se disent monothéistes, mais on ne citerait guère d'individus qui n'adorent qu'un seul dieu. La trinité du christianisme elle-même est entourée de tout un monde de demi-dieux : anges, saints, etc., divinités ayant leurs fidèles et leurs temples. Ce culte, donné souvent comme type des religions monothéistes, est au contraire un véritable mélange de monothéisme, de polythéisme et même de fétichisme, comme le prouve la foi en la vertu des médailles, des sources miraculeuses et des amulettes. (L'Homme et les sociétés)

En fait, ce mot de monothéisme est fort mal imaginé, car aucun culte n'est réellement monothéiste. Si ces religions* admettent un dieu principal créateur de toutes choses – et encore ce dieu comprend-il dans la plupart d'entre elles trois personnes –, il est entouré de nombreuses divinités inférieures, saints, anges, prophètes, etc., ayant leur propre culte. Le panthéon hindou ou chrétien n'est pas moins riche en divinités que l'était l'Olympe. (L'Homme et les sociétés)

* Le judaïsme, le bouddhisme, le christianisme et l'islamisme.

Morale

Pour juger de la destinée d'un peuple, informez-vous au premier chef de l'état de sa morale. Ce n'est pas son intelligence, si brillante qu'on la suppose, qui assurera sa prospérité et sa grandeur. (L’Homme et les sociétés)

Une des bases les plus efficaces de l'éducation morale est la contagion mentale résultant de l'influence du milieu. Le vice aussi bien que la vertu se propage par contagion. (Les Incertitudes de l'heure présente)

La peur du jugement des autres est un des plus sûrs soutiens de la morale. (Aphorismes du temps présent)

Mort (la)

L'idée que l'on se fait généralement de la mort est loin d'être exacte. Comme la vie, elle est un phénomène extrêmement complexe. [...] L'organisme est constitué par une série d'éléments qui, bien que dépendant d'un tout, vivent et meurent séparément. La mort réelle n'intervient donc qu'après une suite de morts successives, consécutives le plus souvent à la mort d'un seul organe. (De la Mort apparente et des inhumations prématurées)

La mort transforme, mais n’anéantit pas. Le moindre atome de matière ne saurait se perdre. Les molécules qui formaient jadis le cerveau de César ou d’Hélène font, peut-être, aujourd'hui, partie intégrante du corps d’un mollusque ; sûrement, elles existent quelque part. (La Vie, Physiologie humaine appliquée à l’hygiène et à la médecine)

La mort n'est qu'un déplacement d'individualités. L'hérédité fait circuler les mêmes âmes à travers la suite des générations d'une même race. (Hier et demain)

La mort ne détruit pas, elle rajeunit ; et, au lieu de la représenter avec les attributs funèbres dont notre imagination l'entoure, il faudrait la concevoir sous les traits d'une déesse qui ne saurait vieillir et dont la main puissante ne toucherait les choses que pour leur rendre la jeunesse. (L'Homme et les sociétés)

Morts (les)

Toutes ces générations qui dorment dans la poussière vivent aujourd'hui en nous. Parmi les influences diverses qui mènent l'homme, la plus puissante encore est celle des morts. (L'Homme et les sociétés)

C’est par ses morts, beaucoup plus que par ses vivants, qu’un peuple est conduit. Siècle après siècle, ils ont créé nos idées et nos sentiments, et par conséquent tous les mobiles de notre conduite. Les générations éteintes ne nous imposent pas seulement leur constitution physique ; elles nous imposent aussi leurs pensées. Les morts sont les seuls maîtres indiscutés des vivants. Nous portons le poids de leurs fautes, nous recevons la récompense de leurs vertus. (Les Lois psychologiques de l’évolution des peuples)

Les qualités de caractère qui font la grandeur d'un peuple sont l'œuvre de ses aïeux. L'âme des vivants est façonnée par celle des morts. (Hier et demain)

C'est par ses morts, beaucoup plus que par ses vivants, qu'un peuple est conduit. (Les Lois psychologiques de l'évolution des peuples)

Mot(s)

On élèverait une pyramide plus haute que celle du vieux Kheops avec les seuls ossements des victimes de la puissance des mots et des formules. (Psychologie des foules)

Les mots et les formules sont de grands générateurs d'opinions et de croyances. Puissances redoutables, ils ont fait périr plus d'hommes que les canons. (Opinions et croyances)

Les mots sont des sortes d'abréviations des idées, c'est-à-dire des matériaux constitutifs de l'intelligence, et plus ces matériaux sont nombreux, plus les constructions élevées avec eux peuvent être nombreuses. (L'Homme et les sociétés)

Multitudes

Faire surgir des sentiments dans l'âme des multitudes est relativement facile, les refréner difficile. En se développant, ils deviennent des forces qu'on ne maîtrise plus. (Hier et demain)

Les mots et les images ont plus de pouvoir sur l'âme des multitudes que tous les arguments. (Hier et demain)

Faire pénétrer une idée fausse dans l'âme des multitudes, c'est allumer un incendie dont nul ne peut prédire les ravages. (Hier et demain)

Mystère

Un mystère, c'est l'âme ignorée des choses. (Les opinions et les croyances)

Mysticisme(s)

Sur les forces mystiques la raison est sans prise. (Hier et demain)

Si on éliminait d'une civilisation toutes les entités mystiques qui servirent à l'édifier, elle perdrait la plupart de ses mobiles d'action. (Hier et demain)

Contre les illusions mystiques les canons sont sans force. (Hier et demain)

Le monde moderne se croyait soustrait à l'influence des forces mystiques. Jamais pourtant l'humanité n'y fut plus asservie. Ce sont elles qui mirent l'Europe en feu [conflit 14-18]. (Hier et demain)

Le mysticisme est constitué par l'obéissance à des mythes assez forts pour échapper à l'influence de la raison. L'histoire de l'humanité est surtout celle de ses mythes. Un peuple grandit quand il possède des mythes religieux ou politiques capables de stimuler ses efforts. Il décline quand la puissance de ses mythes vient à pâlir. (Bases scientifiques d'une philosophie de l'Histoire)

Les croyances mystiques à forme religieuse ont joué un tel rôle dans la stabilisation des personnalités, individuelles et collectives qu'il ne serait pas exagéré de dire que l'histoire des peuples est constituée en grande partie par l'histoire de leurs dieux. (Bases scientifiques d'une philosophie de l'Histoire)

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