Ascension du Montardo d'Aran (2.833 m)

Accès routier  : À Montréjeau, prendre la direction de Vielha. Contourner la ville en direction de la station de ski de Bagueira puis 6 km plus loin, au village d'Arties, prendre à droite la direction du Montardo. Au Pont de Ressec, terminus de la route (1.460 m), on trouve une navette 4x4 qui, du 1e juillet au 31 août et à partir de 9 heures du matin (3€50 A&R), emmène les randonneurs au Pontet de Rhius (1.650 m). Ajouter 3/4 d'heure de marche par la piste sinon pour atteindre le départ de la rando et 200 m de dénivelée supplémentaire.

Dénivelée  : 1.200 m.

Horaire : 5 à 6 heures aller et retour (arrêts non compris).

Difficulté : Montée sans difficulté jusqu'au port de Güellacrestada (GR), sente cairnée assez raide jusqu'au sommet.

Cartographie : Carte n°11 au 1 : 40.000 des Editions Pirineo nantie d'un livret explicatif (Valle de Aran).

Bibliographie : Louis Audoubert : 50 balades et randonnées en Val d'Aran et Encantats (Editions Milan, 1995)

Pyramide bardée de fortifications en apparence imprenables, le Montardo attire immanquablement l'œil de la route qui mène de Vielha à Salardu ; il s'agit d'une de plus belles randonnées que l'on puisse effectuer dans ce massif situé à la frontière du Val d'Aran et des Encantats et on ne saurait trop la conseiller aux amoureux de grandes atmosphères. Du Pontet de Rhius, prendre à gauche le chemin de chasseurs signalé par un pannonceau.

En 1 heure, on atteint l'estany et le refuge de la Restanca (2.010 m), bâtiment construit à l'origine pour héberger le personnel responsable de la maintenance du barrage. Traverser celui-ci et prendre vers le Sud-Est le GR 11.

On atteint l'estany de Cap deth Port (2.240 m) que l'on coutourne par la gauche. Les balises nous orientent vers le fond du vallon encombré d'éboulis et le col de Güellacrestada (ou Coret d'Oelhacrestada), marqué par un énorme piton conique (2.470 m).

Au col, on en prend plein les yeux en voyant les estany de Monges où se reflètent les grands pics des massifs de Colomers et de Besiberri.

Après s'être rassasié du spectacle, on quitte le GR pour bifurquer résolumment au Nord en visant une éminence rocheuse qui masque le sommet principal.

Bien tracé, le sentier gagne la crête au Cap de la Serra (2.710 m) puis surplombe un lac glacé avant d'atteindre le Col de Montardo (2.730 m). La pente se redresse, quelques lacets et on foule la cime, belvédère de premier choix gravi pour la première fois par le pyrénéiste nantais Maurice Gourdon en 1876.